tag:blogger.com,1999:blog-5048987561399233625.post7134850587413362946..comments2024-03-26T01:46:55.014+01:00Comments on alluvions: En cet après-midi où surgissaient les merlesUnknownnoreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-5048987561399233625.post-75551149600266805152020-08-20T10:07:15.424+01:002020-08-20T10:07:15.424+01:00Merci, Doc, pour ce beau morceau de prose boschéri...Merci, Doc, pour ce beau morceau de prose boschérienne. Rappelons pour ceux qui l'ignorent encore que Jean de Boschère, poète et dessinateur, se réfugia à La Châtre pendant la dernière guerre et y termina son existence.Patrick Bléronhttps://www.blogger.com/profile/17364466771940284214noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5048987561399233625.post-47515567586712883212020-08-19T16:38:48.578+01:002020-08-19T16:38:48.578+01:00Merle noir sur merle noir, la troupe de merles noi...Merle noir sur merle noir, la troupe de merles noirs assombrit le ciel. Tous les merles sont-ils partout si noirs ? Non, et pour preuve l’écrivain et dessinateur Jean de Boschère a habité au pays du Merle Bleu. Pour habiter au Pays du Merle Bleu, prenez un merle bleu ; et c’est là que tout se complique. Pour avoir habité au Pays du Merle Bleu Jean de Boschère ne l’a pourtant vu que deux fois. <br /> « Un oiseau était là, lissant quelques plumes qui s’étaient retroussées pendant qu’il se déposait sur une mince branche. C’était celui que dans toutes les langues latines on nomme le solitaire, le Merle Bleu. Est-ce un oiseau ou un esprit de la poésie, qui se manifeste sous l’aspect d’un petit flocon de fumée d’azur ? D’abord on ne peut pas accepter que ce ne soit qu’un oiseau. Il est entouré, il garde autour de lui un tel secret, qu’il semble ne pas être affligé d’un organisme si précis et si misérable que celui des autres créatures. Il est certes descendu là, mais on ne s’imagine pas qu’il soit arrivé d’un endroit terrestre, ni qu’il aille repartir, peut-être avaler des larves. Il va certainement disparaître sans laisser de traces.<br /> Puis il chanta, au-dessus de mon immobilité, dans le monde de violettes du pin. L’esprit chanta ses notes indicibles dans sa robe bleue, qui est comme des bleuets mêlés à des pensées sombres. Je ne le revis qu’une seule fois. Personne ne le connaissait, ni même son chant. Il disparut comme je l’avais prévu, sans bruit. »<br />Mais quel est donc ce Pays ? Pour J de B. c’est « un pan de la campagne romaine ». Une recherche sommaire me fait penser que ce « monticole merle bleu », du moins est-ce mon hypothèse du nom de l’espèce, habite sur le strict pourtour méditerranéen. Là-bas, ce n’est pas la Mer Méditerranée qui est bleue, c’est le Merle. <br />Dochttps://www.blogger.com/profile/07464220349561722902noreply@blogger.com