vendredi 18 mai 2012

Libera me


30 avril 2012 - Conversation avec Alain Cavalier... par lacinematheque

Libera me, film que je n'ai pas vu, film radical, sans parole, sans musique, sonore seulement, dont aucune vidéo n'est trouvable sur le net, à part un petit extrait sur le site d'arte, où il est en vente.


On voit bien qu'il ne suscite pas l'enthousiasme, si l'on en juge de la série de 0 qui s'affiche dans la barre des réseaux sociaux. Même les admirateurs d'Alain Cavalier sont plutôt mitigés sur ce film, qu'on trouve trop long, trop systématique, tournant à l'exercice de style un peu vain.

Le Libera me, c'est aussi une prière, celle qui termine souvent un Requiem.
Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies illa, dies iræ, calamitatis, et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
 
Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable:
où le ciel et la terre seront ébranlés, quand tu viendras éprouver le monde par le feu.
Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir.
Ce jour-là doit être jour de colère, jour de calamité et de misère, jour mémorable et très amer
donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière brille à jamais sur eux.




C'est le Libera me qui manque au Requiem de Mozart.
Croix de l'église du Menoux (détail)

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