jeudi 20 juillet 2017

# 172/313 - Le phonographe

La cloche, le seau ayant fait retour dans les articles précédents, il me reste deux objets liés à L'enfance d'Ivan de Tarkovski : le miroir et le gramophone. J'aurai l'occasion de reparler du miroir. Je veux juste consacrer quelque temps au gramophone car, à la même époque, en mai dernier, Mubi me proposa un court métrage de Walerian Borowczyk, Le Phonographe.

Gramophone... phonographe... Précisons donc, avec l'aide de Wikipedia, que "Ce nom [gramophone], qui est à l'origine une marque déposée, est bien souvent remplacé populairement par l'appellation de phonographe, voire « phono » par extension, celui-ci concernant théoriquement uniquement les appareils à cylindre, mais terme qui reste utilisé majoritairement par le grand public l'étendant à tous les appareils d'autrefois, lisant mécaniquement les disques 90 tours, puis 78 tours par minute."


Réalisé en 1969, Le Phonographe est le dernier film de Borowczyk avec animation d'objet. Le site Unifrance.org en donne le synopsis suivant :
"Un documentaire poétique sur l'ancêtre des reproducteurs de son. Le phonographe et ses fragiles cylindres de cire revivent leurs moments sentimentaux et héroïques. Résurrection hélas fugitive, parce que fixée sur pellicule cinématographique, au destin aussi éphémère que celui de la cire."



Il existe au moins un point commun entre Tarkovski et Borowczyk : le producteur Anatole Dauman qui, avec sa société Argos Films, produisit Le Sacrifice, le dernier film donc de Tarkovski, mais aussi Les Contes immoraux, La Bête et Scherzo infernal, trois films érotiques de Borowczyk.
C'est encore une fois grâce à Noz que j'ai pu établir ce rapport, y ayant trouvé récemment le livre de Jacques Gerber, Souvenir-Ecran, consacré à la carrière du producteur, paru en 1989 aux éditions du Centre Georges Pompidou.




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