Fractalité qui m'accompagne ces derniers temps.
Se signalant par une de ces coïncidences significatives dont je tiens l'inventaire.
Je ne sais plus vraiment à la suite de quelle navigation erratique je suis parvenu sur une page web qui traitait de L'exposition d'estampes, une gravure de M.C. Escher que je ne connaissais pas. Peut-être était-ce celle-ci ? Je n'en suis pas sûr.
Au centre de l'image, un vide : "Sur cette estampe, d'éminents mathématiciens ont planché. Pourquoi? on voit simplement un jeune homme regardant une estampe qui contient en fait le décor dans lequel il se trouve. Il se trouve donc dans l'estampe qu'il contemple! On ingurgite comme on peut cette nouvelle, mais sans respirer, on constate que le centre est resté blanc."
Des mathématiciens néerlandais ont proposé une solution pour combler ce vide. En réalité, la démonstration est fascinante, mais complexe, et dépasse assez largement mes compétences.
Bon, ceci dit, quelques jours plus tard, j'achète un volume de la collection Le monde est mathématique (présentée par Cédric Villani, dont j'ai déjà plusieurs fois parlé ici), volume intitulé Une nouvelle manière de voir le monde, la géométrie fractale. Or, l'ouvrant pour la première fois, juste après avoir déchiré l'enveloppe de plastique qui le recouvrait, voici que je tombe immédiatement sur la gravure de Escher et le travail des mathématiciens de l'université de Leyde.
Ceci venait juste après la mention de l'étrange série de Duane Michals, Things are queer :
Après cette divagation, nous retournerons aux Kerguelen avec Jean-Paul Kaufmann (car depuis le premier article, j'ai achevé la lecture du livre).
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