Photo prise le 28 février dernier. Je dois dire que j'aime beaucoup ce gros pavé avec ces arcades en plein cintre, avec le jeu des briques ocre et rouge et ses terrasses intérieures. La puissance du volume n'exclut pas une certaine grâce presque mauresque. Je ne sais rien sur son histoire, sa date de construction. J'ai cherché mollement sur le net mais je n'ai rien trouvé pour l'instant. Derrière on aperçoit une sorte de villa, qui reprend les rythmes et les couleurs du grand édifice. L'immeuble à gauche, de même hauteur, s'inscrit dans la continuité. Bref, ce n'est pas le coin le plus laid de Châteauroux...
Sur le thème de la fenêtre j'avais écrit les deux derniers billets. Beaucoup de choses se sont ajoutées depuis, tant et si bien que je ne savais plus comment ordonner le fouillis de références sous lequel je manquai de sombrer. Au statut Facebook que j'avais posté pour annoncer le premier de ces billets
avait comme répondu la suite de la lecture du grand livre sur Fabienne Verdier et les peintres flamands. Du tableau de Bruges, copie de Rogier Van der Weyden, Saint Luc dessinant la Vierge (vers 1500), elle tira plusieurs Fenêtre sur l'infini, pastels gras sur Vélin d'Arches, reprenant les positions de Luc et de la Vierge de chaque côté de la grande croisée donnant sur le fleuve.
Saint Luc dessinant la Vierge, Huile sur panneau (137 × 107 cm), Groeningemuseum, Bruges, (Wikipedia) |
Fabienne Verdier, Fenêtre sur l'infini n°3 et n°6, 2012. |
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