Passage hier au Bleu fouillis des mots, où Michel Baggi continue de recueillir ces livres qu'on dit d'occasion. Il y avait bien quelques mois que je n'avais hanté le lieu, et ce n'est certes pas la pénurie d'imprimés, bien au contraire, qui m'en faisait là franchir le seuil. Non, c'est toujours justement l'espoir d'une découverte qui me pousse. Je ne cherchais rien de précis et furetai dans les rayonnages, me décidant finalement (impossible de repartir bredouille) pour un petit Quignard de chez Fata Morgana (Une gêne technique à l'égard des fragments, jamais lu encore) et les Pensées de Francis Blanche illustrées par Cabu (c'est dire mon éclectisme). Et puis, comme nous discutons avec Michel, à son petit bureau-comptoir, j'aperçois sur le côté Les pierres sauvages, de Fernand Pouillon, que j'ai cherché en vain à la Médiathèque voici quelques semaines. Enchantement de cette trouvaille : ce livre, j'avais oublié que je le cherchais, et soudain il apparaît, au moment où je vais partir. Il y a quelque chose de miraculeux dans ce surgissement.
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