[...] Ne peux m'empêcher d'éprouver un soulagement étrange, exagéré lorsque le Téoz quitte Austerlitz à deux heures. C'est qu'à deux mois d'ici j'avais tenté, par trois fois, l'aventure et qu'elle avait mal tourné. Je me plonge dans Husserl jusqu'à Châteauroux, où je passe à la Grammaire du français parlé. Gêné en fin de parcours par les jeux de lumière, dans les gorges de la Vézère. [...]
Je pense que ce jour-là je ne fus peut-être jamais aussi proche de l'écrivain, physiquement s'entend, car les trains passent le long de la rue de la Fosse-Belo, à deux cents mètres de la maison. Mon agenda de l'époque me signale que je lisais, non pas Husserl (jamais lu, trop intimidant), mais Julien Green (Le grand large du soir, Journal 1997-1998) et J.M. Coetzee (Journal d'une année noire).
Soir, noire, Renoir. Le 4 mai 2012, Cavalier intitule sa conversation La rue de la Honte. Il s'agit d'une rue bordant la cinémathèque, une rue vide, anémiée. On l'a nommée Rue Jean Renoir. "Lui le divin, lumineux, agile, on lui donné ça..."
4 mai 2012 - Conversation avec Alain Cavalier à... par lacinematheque
Porte de garage - Rue de la Fosse Belo |
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