Comme à Barcelone, il y a quelques mois, la fièvre soudaine, le corps rompu. Quarante-huit heures de malaise. Toujours dans les temps de vacances (jamais malade pendant le travail), comme si le corps exigeait le grand relâchement.
Comme à Barcelone, l'impossibilité de trouver le bon sommeil réparateur : à la place, les délires abstraits, paralogiques, les débats dont je suis incapable au réveil de me restituer le contenu, la trame. Aucune image psychédélique, aucune vision colorée, hallucinatoire, la seule ivresse des arguments tournant à vide, des idées s'entrechoquant jusqu'au vertige et l'épuisement.
Comme à Barcelone, juste avant la fête prévue, là-bas sur les Ramblas, à l'occasion d'une demi-finale ou finale, je ne sais plus, de Coupe d'Europe, hier, à Poitiers, pour le réveillon, où j'ai zombifié plus que fêté dans la grande maison trop froide pour moi. Comme si je devais m'extraire de la joie des vivants.
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