lundi 5 novembre 2012

L'horreur de Pascal

Cluis, Confolens, Paris, Amsterdam, Soutine, Rembrandt, Van Gogh, Jean-François Billeter, Marie-Hélène Lafon, if, sureau et vergerette du Canada, il me faudra du temps pour revenir sur tout cela, sur une semaine si riche, et je ne parle même pas ici de ceux, bien vivants, qui m'ont accompagné ces jours-là et sans qui rien n'aurait eu lieu. A vous, mon amour ou mon amitié, en passant vous dire mon infinie reconnaissance, sans vous comment pourrais-je avancer ?

St Germain de Confolens - 27 octobre 2012

Le fil tendu au-dessus du vide que j'avais suivi en octobre s'est-il abîmé dans l'intervalle ? Je ne le pense pas, j'en ai vite retrouvé trace dans les deux courts volumes rapportés in extremis de la médiathèque vendredi 26 octobre, abandonnés ici et retrouvés au retour.

(...)
Et quelle leçon nous pourrions
Tirer nous les Néo-Chiliens
De la vie criminelle
De ces deux Sud-Américains
Pèlerins
Aucune, sauf que les limites
Sont ténues, les limites
Sont relatives : listel
D'une réalité scellée
Dans le vide.
L'horreur de Pascal
Elle-même.
Cette horreur géométrique
Et sombre
Et froide
A dit Pancho Ferri (...)

Roberto Bolaño, Les Néo-Chiliens (in Trois, Christian Bourgois, 2012)

Et extrait du premier poème du recueil :

Creusé dedans par le souffle, que suis-je ? un vide,
l'instrument qu'on accorde au vrai, à la lumière.

Philippe Delaveau, Aurore, (in Ce que disent les vents, Gallimard, 2011)

Reprendre tout cela, patiemment, progresser pas à pas. (Billet rédigé en écoutant ça)


2 commentaires:

en residence a dit…

Trois, et Bolano...
Bonheur de te lire ce soir à Rennes.
SD

Anonyme a dit…

et qui est Pancho Ferri?