je déroule inlassablement ma poulie
mais le fond se perd
je sens bien que je ne l'atteindrai pas
contre les parois du noir
mon cerceau s'entrechoque
je n'ose plus me pencher
l'écho m'engloutirait
les os rompus des rêves
reviendraient me hanter
prisonnier de l'axe
de l'invisible espoir de l'eau
je n'ai plus de repos
Châteauroux, printemps 2012
Aubrac - août 2012 |
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