Ta silhouette
dans la porte d’écorce
La grâce
Le sourire
au vent des herbes
S’arrêter
là où le héron
peut-être
s’élèvera des saules
où le souffle de la rivière
fera frissonner ta nuque
A dix pas je saisis
l’arc des lèvres
le baiser roux des feuilles
Les troncs timides
Sont des parenthèses d’aube
Les forteresses de paille
écroulées
moisissent
en silence
On dirait que
rien ne viendra rouiller
le fer du souvenir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire