Je ne connaissais pas du tout l'existence de ce livre de Cheng. Sur le site des éditions du Cerf, on apprend qu'il a été publié en février 2011. Composé seulement de 16 pages, il se présente comme "en écho à une œuvre de Kim En Joong". La citation en regard est éclairante en ce qu'elle fait lien avec le "mourir à soi" :
« Le temps de Noël approche, les croyants célébreront la Sainte Naissance. Une fête qu'accompagne son cortège de cadeaux, de festins et de réjouissances. Nous aimerions, pour notre part, donner de la joie une définition plus radicale elle surgit dans ces moments privilégiés où nous avons la nette sensation de renaître à la vie, ou d'accéder à un nouvel état de vie, soudain délivré des anciennes chaînes. Cela suppose que nous soyons auparavant passés par l'épreuve, la privation, la dépossession, par une sorte de mourir à soi. » [François Cheng]Le texte intégral est d'ailleurs disponible sur le site Théâme, de Martine Hiebel.
Pour en finir, momentanément du moins, avec la joie, je n'ai jamais oublié ce que déclara un jour Jeanne Moreau, récemment disparue, sur le divan d'Henri Chapier : "J'en ai rien à foutre du bonheur (...), ce qui est important c'est la joie." J'ai retrouvé sur le site de l'Ina le court extrait en question :
PS : Je ne réalise qu'après-coup que le livre est publié aux éditions du Cerf. Or, mon ami Francis s'appelle... Dusserre.
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